lundi 16 janvier 2012

FUNKAHDAFI !


 Photo (c) : Niger1.com

L'un des événements forts de l'année écoulée a été la fin de Kadhafi, qui, comme quelques uns de ces prédécesseurs maintenus en place par le sang (Ceausescu, Saddam Hussein), a fini par le sang. Nos moyens modernes de communication ont permis une mise à mort "embedded" : la place publique où l'on exécute les criminels se trouve désormais à la croisée de nos réseaux, qu'ils soient câblés, sociaux ou virtuels. Mais ce n'est pas pour nous interroger sur cette médiatisation complice et un rien morbide de la chute des dictateurs que Yougosonic en parle (même s'il y aurait beaucoup à dire). Ce qui était intéressant, dans cette chute quasi scénographiée du "grand leader", c'était d'observer certaines des réactions dans la Yougosphère...Les rubriques "commentaires" de certains médias, blogs, et profils Facebook ont vu s'afficher un déluge d'hommages au guide suprême. Sur Facebook, le groupe "SFR Jugoslavija", qui tente de reconstituer sur le réseau social une sorte de Yougoslavie virtuelle (en mode République Socialiste Fédérative), a été à la pointe d'une quasi-hystérie pro-Kadhafi que ce profil a orchestré méthodiquement bien avant que les forces "de libération" et leurs alliés occidentaux ne portent le coup fatal au colonel déchu.

dimanche 1 janvier 2012

YOUGOCYNIQUES PREMONITIONS ?

Yougosonic souhaite à ses lectrices et lecteurs une bonne année 2012, santé, bonheur, et (on peut rêver) un monde un peu meilleur. A priori, ce n'est pas gagné.

L'an dernier à la même époque sur le net circulaient les bons voeux de Stéphane Hessel. "Indignez vous !" est devenu dans la foulée le pensum "in" de la nouvelle bonne conscience de gauche.


Je n'ai rien contre ce brave homme dont l'humanisme et la vivacité d'esprit intacts ne méritent que respect et adhésion, mais j'ai l'impression qu'on a en majorité beaucoup lu et commenté le bouquin, pendant que seule une minorité courageuse allait au charbon et se prenait les arguments frappants de la flicaille du Sarkozistan et d'ailleurs.