Fin septembre, Yougosonic levait le voile sur la culture gay à l’époque yougoslave, qui fut vivace, diverse, et contribua à sa façon à la démocratisation de la société, avant que celle-ci ne plonge dans les violentes ténèbres des années 90. Une semaine après, à deux jours de la gay-pride de Belgrade (prévue le 2 octobre 2011), le gouvernement serbe décidait de baisser son froc devant tout ce qui grouille dans la nébuleuse fascistoïdo-conservatrice locale et qui menaçait de mettre la capitale à feu et à sang, en interdisant la manifestation.
Quelques jours avant cette reculade, le patriarche Irinej – pourtant présenté comme un « modéré » ( !) lors de son intronisation – suggérait que la police n’avait pas à protéger les homosexuels, « ces êtres déviants au comportement contre nature et contraire à l'identité serbe», alors que « le peuple serbe souffre tant au Kosovo ». Au même moment, le principal syndicat policier donnait une conférence de presse commune avec les fachos du mouvement « Dveri » pour inciter les organisateurs de la gay pride à annuler.
Quelques jours avant cette reculade, le patriarche Irinej – pourtant présenté comme un « modéré » ( !) lors de son intronisation – suggérait que la police n’avait pas à protéger les homosexuels, « ces êtres déviants au comportement contre nature et contraire à l'identité serbe», alors que « le peuple serbe souffre tant au Kosovo ». Au même moment, le principal syndicat policier donnait une conférence de presse commune avec les fachos du mouvement « Dveri » pour inciter les organisateurs de la gay pride à annuler.
"Qui gouverne la Serbie ?"
demande à raison le mouvement des Athéistes de Serbie
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