La gay pride de Belgrade (prévue le 2 octobre prochain) se prépare dans une ambiance de veillée d’armes : les néofascistes serbes menacent de mettre la ville à feu et à sang et le pouvoir, comme toujours, botte en touche : le mur du çon – comme on dit au Canard enchaîné – a été franchi par le maire de Belgrade, Dragan Djilas, déclarant que « la Serbie a des problèmes plus préoccupants que l’organisation de la gay pride » (comprenez : le Kosovo, ce machin que l’on ressort dès qu’un semblant de contestation s’exprime), et la noix d’honneur par un syndicat policier qui refuse d’envoyer ses adhérents affronter les brutes clérofascistes, au vu du salaire moyen des CRS locaux…Amusant, quand on sait combien à l’époque de Milosevic, la flicaille serbe allait bastonner du militant démocrate sans demander de prime de risque.
Une tentative d'expliquer l'ex-Yougoslavie en passant par les marges et les chemins de traverses...
vendredi 23 septembre 2011
YOUGONOSTALGIE GAY FRIENDLY ?
La gay pride de Belgrade (prévue le 2 octobre prochain) se prépare dans une ambiance de veillée d’armes : les néofascistes serbes menacent de mettre la ville à feu et à sang et le pouvoir, comme toujours, botte en touche : le mur du çon – comme on dit au Canard enchaîné – a été franchi par le maire de Belgrade, Dragan Djilas, déclarant que « la Serbie a des problèmes plus préoccupants que l’organisation de la gay pride » (comprenez : le Kosovo, ce machin que l’on ressort dès qu’un semblant de contestation s’exprime), et la noix d’honneur par un syndicat policier qui refuse d’envoyer ses adhérents affronter les brutes clérofascistes, au vu du salaire moyen des CRS locaux…Amusant, quand on sait combien à l’époque de Milosevic, la flicaille serbe allait bastonner du militant démocrate sans demander de prime de risque.
dimanche 4 septembre 2011
BETON SUR LA DRINA
Sans doute à l’étroit dans son Drvengrad, connu aussi sous le nom très Schwarzwaldien de Küstendorf, Emir Kusturica se lance dans un nouveau défi. C’est à Visegrad, charmante bourgade de Bosnie-Herzégovine, que la coqueluche de la bobosphère francophone va construire son nouveau village Potemkine, dans le but de rendre hommage à l’écrivain Ivo Andric.
Le nom officiel de cette cité de pierre, sera « Andricgrad ». Un prétexte surtout pour le néoconverti à la cause grand-serbe et à ses amis de la République Serbe de Bosnie, d'entériner cette cause via un pseudo positionnement culturel. Décryptage.
Ivo Andric (prononcer « Ann’dritch ») est le seul écrivain yougoslave a avoir obtenu le prix Nobel de littérature, avec un livre, « Le Pont sur la Drina ». Pour ceux qui ne l’auraient pas lu, le « personnage principal » du roman est un pont, construit sur la rivière Drina, par Mehmed Pasa Sokolovic, au XVIe siècle à Visegrad.
Le nom officiel de cette cité de pierre, sera « Andricgrad ». Un prétexte surtout pour le néoconverti à la cause grand-serbe et à ses amis de la République Serbe de Bosnie, d'entériner cette cause via un pseudo positionnement culturel. Décryptage.
Ivo Andric devant le pont sur la Drina
Ivo Andric (prononcer « Ann’dritch ») est le seul écrivain yougoslave a avoir obtenu le prix Nobel de littérature, avec un livre, « Le Pont sur la Drina ». Pour ceux qui ne l’auraient pas lu, le « personnage principal » du roman est un pont, construit sur la rivière Drina, par Mehmed Pasa Sokolovic, au XVIe siècle à Visegrad.
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