Je ne l'ai pas vue mais, à la lecture du scénario et aux dires de mes "agents" en Bosnie-Herzégovine, elle semblait être un monument de poncifs masturbatoires du genre de ceux dont l'écrivaillon germanopratin est coutumier. Non loin d'ailleurs des terrasses de Saint Germain, et malgré quelques copinages du plan-média, "Hôtel Europa" fût aussi accessoirement un flop lorsque, parti des quais de la Miljacka, il atteint ceux de la rive droite de la Seine, le Théâtre de l'Atelier écourtant la diffusion de la pièce, le "tout Paris" ayant visiblement mieux à faire que de s'inquiéter du sort de l'Europe qui serait "morte à Sarajevo" (le crédo du "philosophe" à la chemise ouverte), et depuis, ne s'en serait pas remise.
Mais soit, bravo au réalisateur de "No Man's Land" pour ce prix, probablement mérité. Je tâcherai de m'en assurer à la sortie du film sur les écrans français.
En revanche, je ne puis m'empêcher d'être un peu perplexe face à certaines réactions et commentaires que je lis, depuis la proclamation du prix, dans certains médias et sur les réseaux sociaux bosniens. Je ne dis pas que ces réactions sont majoritaires et n'en tire aucune généralisation. Néanmoins, elles sont suffisamment présentes pour que je décide d'en faire un post.