On a déjà occasionnellement évoqué dans ce blog, et pas en bien, le turbofolk, cette musique infâme qui a rythmé l'avènement de Milosevic en Serbie, puis les guerres qui ont suivi. Ce cocktail de variété orientalisante, d'électronique bas de gamme et de musique de mariages (et d'enterrements) balkaniques s'est imposée inéluctablement via la force de frappe télévisuelle et radiophonique dans une société en pleine phase de retraditionalisation.
Contrairement à certaines idées reçues, le turbofolk s'est d'ailleurs diffusé bien au delà des frontières de la Serbie et de ses satellites irrédentistes de Croatie et de Bosnie-Herzégovine, pour prospérer dans les autres territoires de l'ex-fédération yougoslave. Même dans la très "européenne" et balkanaphobe Croatie, une frange non négligeable de la population avoue un attrait coupable pour la musique de Ceca, la veuve du paramilitaire mafieux Arkan, et l'une des icônes du genre, qui donne volontiers des concerts à Zagreb ou sur la Riviera dalmate.
Contrairement à certaines idées reçues, le turbofolk s'est d'ailleurs diffusé bien au delà des frontières de la Serbie et de ses satellites irrédentistes de Croatie et de Bosnie-Herzégovine, pour prospérer dans les autres territoires de l'ex-fédération yougoslave. Même dans la très "européenne" et balkanaphobe Croatie, une frange non négligeable de la population avoue un attrait coupable pour la musique de Ceca, la veuve du paramilitaire mafieux Arkan, et l'une des icônes du genre, qui donne volontiers des concerts à Zagreb ou sur la Riviera dalmate.