dimanche 3 septembre 2017

LE MARTEAU ET LE MICROSILLON

Veče YU fanka=Soirée YU funk 
(YU=abrégé de Yougoslavie).

Le 1er septembre 2017 se tenait une soirée "YU-Funk" sur le parvis du Musée d'Histoire de la Yougoslavie à Belgrade (visuel ci-dessus). Ce musée abrite le mausolée de Josip Broz Tito et de sa femme Jovanka. Au passage, j'en recommande la visite à qui séjourne dans la capitale serbe, c'est un endroit très émouvant pour qui s'intéresse à l'utopie yougoslave et souhaite comprendre ce qu'elle a pu incarner pour celles et ceux qui y croyaient.



La façade du musée d'Histoire de la Yougoslavie

La soirée se voulait un hommage à la culture funk yougoslave: le pays, non aligné et ouvert à la musique occidentale, n'a en effet pas démérité en la matière, avec une production inventive, parfois non dénuée de spécificités locales, qui s'avéra tout à fait apte à rivaliser avec ce qui se faisait en Occident. 
Je partage ici une courte sélection perso qui témoignera de la qualité du funk yougo (voir aussi les liens en fin de post):


1971: belles orchestrations, et une couleur presque "ethno" dans les "laïlaïlaïlaïlaï..." du refrain, sur ce hit d'Olivera Katarina.
La star partira en mauvaises vapeurs de rakija au début des années 90, en embrassant la cause du nationalisme serbe.
Ce triste choix politique n'enlève rien à son talent d'autrefois.


Tihomir Pop Asanovic en 1974: les grandes années du psychédélique chez les Yougos aussi.
Intro expérimentale quasi électroacoustique, puis funk jazz fusionnant paganisme slave et mythe hippie du retour à la terre.
"Majko Zemljo" signifie "Ô, Mère la Terre!"
(La terre est très importante dans la mystique slave traditionnelle).



Un grand must du disco-funk yougo, Arian en 1981
et son hit "tu erres à travers la grande ville".
Pour l'anecdote, Arian, 
et sa voix si particulière aux frontières de l'androgynie, 

chantent en serbo-croate, mais c'est un Albanais de Macédoine.
C'était le bon vieux temps où tout cela n'avait pas d'importance !



1983: le son se fait plus électro et dévoile des influences new wave.
Hormis ces considérations musicales, le groupe Jakarta incarne à sa manière la voie à part de la Yougoslavie. Son nom est celui de la capitale de l'Indonésie, Etat membre du bloc des pays non alignés, mais la chanson s'appelle "Amerika". 



1988: crossover funk et fanfare, les prémices du "balkan beat", before it was cool. Peut-être aussi un signe des temps, ceux du "retour à la tradition", en cours à cette époque (supposition purement perso que rien ne prouve) ?  Le disque est enregistré à Guca, déjà connoté à cette époque comme le rendez-vous d'une certaine nébuleuse nationaliste. 
Ces considérations, là non plus, n'enlèvent rien au talent de Fejat Sejdic, décédé d'ailleurs cet été, et de ses musiciens.  

Alors que le DJ croate Dr. Smeđi Šećer ("Docteur Sucre Brun", ou pour sonner plus funk, "Doctor Brown Sugar"), l'un des spécialistes de cette production, mixait les meilleures perles du genre, une bourse aux disques se tenait sur le parvis, sous les hospices du cultissime disquaire d'occasion belgradois Yugovinyl. Ouvert en 2009, et profitant de la "hype" internationale faisant de Belgrade la nouvelle destination "in", ce magasin attire les mélomanes chineurs du monde entier, et a, contre toute attente, mis les Balkans sur la carte mondiale de la chasse au vinyl. Le magasin est aussi un musée vivant de l'histoire des musiques actuelles yougoslaves. Bref, c'était le partenaire incontournable pour cette soirée!

Dr. Smeđi Šećer, un passionné infatigable comme on les aime.
Ici à Hanoï, en train de débusquer le groove vietnamien.

(Photo Dora Tkalec)


Yugovinyl

Etranges images que ce télescopage entre une soirée festive, conviviale, et sans doute un brin branchouille, et un bâtiment qui, à l'origine, était le "Musée de la Révolution du peuple et des nationalités de Yougoslavie", chargé d'instruire les masses sur les progrès de la lutte des classes.


Un aperçu de la soirée "Veče YU fanka".
Photo (c) Borko Bojovi
ć

Etrange téléscopage aussi que cette soirée sympathiquement pan-yougoslave (un DJ croate aux manettes) à cet endroit symbolique, mais complètement dépolitisée, alors que le même jour, la ville de Zagreb officialisait sa décision de débaptiser la place du Maréchal Tito, sur une idée du sinistre "historien" néo-oustachiste et ancien ministre croate de la culture Zlatko Hasanbegović (dont on avait parlé ici, voir en fin de post). Décision saluée dans un large unanimisme, de l'extrême droite jusqu'à l'ancien Président de la République social-démocrate (SDP), le très insipide et "consensus mou" Ivo Josipović, définitivement plus inspiré quand il couche quelques doubles croches et autres dièses sur des lignes (in real life, il est compositeur), que quand il se pique de commenter des événements politiques nécessitant moults bémols.



La plaque de feue "Place du Maréchal Tito" à Zagreb.
La mention qui accompagne le nom de la place dit:
"Josip Broz Tito, chef du mouvement antifasciste, président de la République Fédérative Populaire de Yougoslavie [nom officiel de 1945 à 1963], et de la République Socialiste Fédérative de Yougoslavie [nom officiel de 1963 à l'éclatement], 1945-1980 [années d'exercice du pouvoir]. 1892-1980 [naissance- mort de Tito]"

L'extrême-gauche, la gauche et une partie du centre s'opposent, eux, à cette décision, non sans quelques fausses notes, dissonances voire cacophonies, pour rester dans la métaphore musicale: depuis la manifestation du lundi 28 août qui les a rassemblé en petit nombre (200 personnes) sur la Place des Victimes du fascisme à Zagreb, les partisans du maintien de la "place Tito" s'affrontent toute la semaine sur les réseaux sociaux. Leur débat ne porte pas sur le pourquoi de la faible mobilisation, ni sur pourquoi la manif' a attiré peu de jeunes.
Il ne porte pas non plus sur comment redéployer la lutte pour que, au delà de la défense et illustration de la mémoire yougoslave, et des débats de salon de la gauche urbaine zagréboise, on parvienne à refaire exister la gauche dans une Croatie pauvre et déprimée, minée par les expulsions, la corruption, les dettes et les liquidations d'usines... Non, rien de ces débats d'une urgence pourtant absolue: la polémique qui oppose les organisateurs depuis une semaine consiste à se demander si "il était pertinent de manifester avec des drapeaux rouges arborant la faucille et le marteau?", quelques militants communistes ayant sorti du placard la tralala folklorique sous la forme de la bannière, honnie entre autre par les Sociaux Démocrates, mais aussi par d'autres fractions de la gauche reprochant à cette bannière, pas complètement à tort d'ailleurs, d'incarner l'Union Soviétique qui menaça en son temps la voie socialiste indépendante de la Yougoslavie.
Bref, des querelles théologiques pendant que Zivi Zid occupe le terrain du social en luttant contre les expulsions, respect pour ça, mais simplifie le débat politique avec des tendances complotistes, des parti-pris conservateurs en termes de moeurs et des mauvaises fréquentations à droite (J'avais parlé de Živi zid ici: le post est un peu ancien mais je maintiens la plupart des réserves émises à l'époque).


Manifestation favorable au maintien de la place Tito, le 28 août à Zagreb.
La photo est un peu floue mais on reconnaît aisément le drapeau yougoslave, qui, lui, n'a à priori pas fait scandale...

Pour revenir aux sociaux-démocrates du SDP, ces derniers sont officiellement opposés à la débaptisation de la place Tito, mais certains de leurs militants confessent qu'ils n'y seraient pas complètement fermés si l'idée était venue de personnalités ou d'ONG non "philofascistes" (terme entendu le 1er septembre au journal de la télévision publique croate dans la bouche d'un "jeune SDP" de Zagreb).
Certes oui, l'intention derrière la décision est un des noeuds du problème, je peux entendre ce point de vue (sans y adhérer), mais le SDP, avant de donner des leçons à droite et à (sa) gauche, devrait quand même balayer dans sa cour, certes pavée de bonnes intentions, comme l'enfer, mais pleine de mauvaises herbes: n'est-ce pas le SDP qui, une fois au pouvoir, a pratiqué une politique libérale décomplexée brouillant les cartes chez une population économiquement fatiguée, et qui voulait tourner la page HDZ? N'est-ce pas le même SDP qui a fort habilement détourné l'opinion de sa politique libérale en introduisant, sous noble couvert de respect des minorités, l'alphabet cyrillique à Vukovar, et partout où les Serbes vivent en proportion importante? N'est-ce pas le SDP qui, ce faisant, a braqué une partie notable de la population croate, relancé l'extrémisme, sans répondre aux vrais besoins de la minorité serbe (sur ce vaste sujet, relire ici)? N'est-ce pas enfin le SDP qui, avant de repasser le pouvoir au HDZ, a accepté, dans un bel unanimisme patriotique avec le même HDZ, que l'aéroport de Zagreb fraîchement rénové s'appelle "aéroport Franjo Tudjman" ?

Quand on a un casier politique aussi chargé, on ne vient pas jouer les vierges effarouchées face à un drapeau aujourd'hui davantage risible qu'offensif, ni face au pourrissement confusionniste du débat politique auquel on a largement contribué.

Mais revenons à Belgrade, et au groove qui fit autrefois danser les peuples et nationalités de la Yougoslavie, aux delà de leurs "appartenances ethniques et religieuses".

Sur le parvis du Musée de l'Histoire de la Yougoslavie, on a salué l'héritage culturel commun, à deux pas de là où est enterré celui qui, après avoir dit "niet" à Staline, avait compris que la culture occidentale (BD, musique, cinéma, littérature, recherche universitaire...) pouvait être un facteur de modernisation et un possible ciment entre les peuples et nationalités sus-mentionnés ...à condition toutefois que la déclinaison locale de cette culture ne soit pas trop subversive ni critique, pas fou le mec, quand même! Malgré un régime de parti unique et un pouvoir plus ou moins autoritaire selon les périodes, les Yougoslaves ont indéniablement profité de cette ouverture dans de nombreux domaines.

De l'autre côté, à Zagreb, on n'a retenu que les travers de Tito et de son régime (il y en avait indéniablement), on a prétendu lutter contre le "totalitarisme" (=le socialisme yougoslave), pour mieux asseoir des positions révisionnistes et nationalistes, celles défendues par la clique au pouvoir et par toute une nébuleuse "philofasciste", pour lesquelles la Croatie pro-nazie de Pavelic est un mythe national fondateur respectable, et le camp de Jasenovac un dommage collatéral plus fâcheux que facho, dont on exagère la gravité et le nombre de victimes.


Rue du Docteur(*) Ante Pavelić, quelque part en Croatie. 
Le genre de dénomination de rue qui souvent ne gêne pas les valeureux "anti-totalitaristes" qui réclament bruyamment la disparition des places et rues Tito.
(*) Le führer du régime oustachi avait un doctorat, grade universitaire qui, comme en Allemagne, se mentionne en Croatie. Tudjman aussi était docteur. Les victimes de ces sinistres individus ont sans doute apprécié de savoir que leurs bourreaux était bien diplômés.


Curieux hasard sémantique, en serbo-croate, "plaque de rue", "plaque commémorative" et "disque" se disent tous trois ploča (prononcer "plotcha"). Lors de l'arrivée du microsillon en terres slaves du sud, le terme "ploča"/"plaque" a été pris pour désigner le disque. Il fut cependant au départ enrichi de l'adjectif "gramofonska" pour former le binôme "gramonfonska ploča", soit littéralement "plaque de gramophone".
La langue parlée a rapidement abandonné ce technique et encombrant adjectif, peu en phase avec le "vivre vite" du rock, et peu sexy lorsque survient "la fièvre du samedi soir", pour ne garder que la "plaque".


Une "plaque" du chanteur croate Arsen Dedic, dont le nom et le titre de la chanson en alphabet latin cohabitent avec le cyrillique de l'éditeur.
C'était le bon vieux temps où tout cela n'avait pas d'importance (bis repetita)!
Pour écouter le morceau, c'est par.

En plus de cette homonymie, et de la concordance des temps entre les événements de Zagreb et de Belgrade, ces derniers racontent à leur manière différentes façons de "dealer" avec l'héritage yougoslave. Il y a celle qui consiste à ne se livrer qu'à une lecture politique, voir "surpolitique", aussi bien dans le révisionnisme néo-oustachi que dans la réhabilitation du passé yougoslave. Dire cela ne signifie bien-sûr pas renvoyer ces deux visions dos à dos, dans un "kif kif" aussi inexacte que dangereux. L'autre façon de "dealer" serait de développer une approche moins idéologique mais davantage socioculturelle.

Certains, notamment à gauche de la gauche, regretteront peut-être qu'un bâtiment, qui fut l'un des temples d'une utopie politique, accueille une fête branchée et finalement dépolitisée, pendant qu'on débaptise à tour de bras en Croatie et que nombreux monuments de l'époque yougoslave tombent en ruine. Certes, je peux en partie partager cette préoccupation. A ce titre, les gamins qui font du skate-board ou pratiquent un succédané d'urbex sur les anciens "Spomenici" posent un peu question. Ces monuments sont quand même principalement des monuments en l'honneur de ceux qui sont tombés contre ou à cause du fascisme. A quand le "Grand Prix Red Bull de BMX" à Ouradour sur Glane, ou la finale mondiale de chasse aux Pokemons à Auschwitz ?


Skate-board sur le mémorial de Jasenovac.
Une photo du skater slovène Luke Paige, publiée dans 
Vice Serbia.
"Je sais que ma démarche est controversée mais [les photos de moi en train de skater sur les monuments] sont 
pour moi une façon de rendre hommage aux victimes [du fascisme] qu'en aucun cas nous ne saurions oublier. Comme membre de la nouvelle génération, je suis honoré de pouvoir envoyer un tel message" 

précise le skater dans l'interview qu'il a accordé à l'édition serbe de Vice.

En même temps, mon point de vue sur cette question n'est pas complètement figé ni 100% à charge. Ces gamins de la génération post-yougoslave s'approprient aussi ces monuments différemment, et ne sont pas forcément insensibles à leur esthétique, ni au message qu'ils devaient faire passer. La nouvelle génération, celle qui naissait à peine lorsque la Yougoslavie expirait ses derniers râles, est prisonnière d'un narratif "surpolitisé" qui ne lui parle pas forcément, et dont elle cherche à s'affranchir. Pour faire schématique, on lui demande de se prononcer entre Partisans contre Oustachis (pour les Croates), Partisans contre Tchetniks (chez les Serbes), Partisans contre division Handzar (chez les Bosniaques), et autres bons contre méchants. Par ailleurs, cette jeunesse doit se construire sur un champ de ruines, au sens propre comme au figuré, elle doit dealer avec une histoire qu'elle n'a pas connue mais dont elle paye les conséquences dans son existence quotidienne, que ce soit dans ces débats "surpolitisés" qui ne lui parlent guère, ou dans les non-dits et les ombres du passé récent (="tu as fait quoi, toi, papa, durant cette guerre ?"), mais aussi dans les boulots mal payés, les diplômes qui s'achètent, la violence latente, et un environnement oppressant sur le plan des moeurs. C'est d'ailleurs ça qui finit par la faire partir, cette jeunesse, qui à Berlin, qui à Londres, qui à Stockholm, qui à Toronto ou encore Sydney, loin, très loin, là où elle n'a pas ce passé lourd à gérer, avec ses cadavres dans les placards, mais peut-être un avenir. On peut donc être peiné au premier abord, puis comprendre, que s'expriment ça et là des approches et discours moins politisés et plus neutres face aux monolithes fissurés de l'histoire.

A la lumière de ces réflexions, une fête du funk yougo devant le Musée d'Histoire de la Yougoslavie n'empêche pas de cultiver la mémoire historique et politique de l'ancien Etat, d'autant que la soirée est une initiative de ce musée. Quelque chose me dit même que l'avenir de l'utopie yougoslave, ou en tout cas sa survie en tant qu'idée, sont peut-être davantage assurés dans des démarches de ce type, fussent-elles festives et un rien branchées, que dans les querelles de doctrines. Si on veut encore faire rêver avec cette utopie, je ne crois pas qu'on y arrivera seulement avec des symboles, des monuments, des mausolées et des plaques de rue. On le fera en cultivant la mémoire humaine, sociologique, culturelle de ce pays, au delà ou à côté du champ politique. Ce dernier ne doit pas être laissé sur le bord du dancefloor, mais doit être investit sur le terrain, dans l'action et dans des réponses en phase avec les problématiques d'aujourd'hui. La "philoyougoslavie" n'en ressortira que grandie.

Bref, la faucille, c'est un peu ringard, tentons l'alliage du marteau et du microsillon!


Détail de la façade du Musée d'Histoire de la Yougoslavie.
Photo (c) Yougosonic.



Pour creuser dans les (micro)sillons....

- Ecoutez les mixes de Dr. Smeđi Šećer sur sa page soundcloud: 
https://soundcloud.com/smedi-secer

- La chaîne youtube de Dr. Smeđi Šećer:

 https://www.youtube.com/user/GdinSmediSecer

- Chaîne youtube de Peđa Radović, un passionné de Novi Sad en Serbie, qui collectionne rock, jazz, funk, electro, wave, et "schlager" yougo. Des trésors à découvrir...

https://www.youtube.com/user/Titograd87
Ecoutez sa playlist YU jazz funk disco:
https://www.youtube.com/watch?v=kvFjZirkdfs&list=PLBB708F9E8950F8F1

- "Funked Up East": contrairement à une légende tenace, le funk, la disco, le psyché, le jazz, l'électro ont existé dans le "bloc communiste", même dans les strictes RDA et Roumanie. Cette page passionnante recense ce qui s'est créé dans cet espace et à cette époque en funk et jazz, mais avec des détours vers l'électroacoustique ou l'expérimental. Certains morceaux ont mal vieilli ou sont anecdotiques, mais il y a des perles, et l'ensemble reste fascinant :
https://www.youtube.com/channel/UCowyry-xWRrdbQWlWkvq5fQ


- Une réflexion sur la mode des spomenici et la possible "dépolitisation" de ces monuments que cette mode génère:
https://www.calvertjournal.com/articles/show/7269/spomenik-yugoslav-monument-owen-hatherley

- Intéressant reportage sur les spomenici de Croatie :

https://daniellemajani.atavist.com/la-croatie-monumentale

2 commentaires:

  1. Encore un billet remarquable. Ça ne se lit pas, ça s'écoute et ça se déguste. Du caviar de prune.

    RépondreSupprimer
  2. Toujours passionnant vos articles. Merci.
    C'est là qu'on attend des historiens qu'ils mènent des controverses, qu'ils les fassent connaitre aux citoyens, qu'ils se soucient de la qualité de l'enseignement d'une histoire factuelle et multiple dans les points de vue, capable de faire varier les focales.
    Qu'ils vous appellent s'il y a pénurie ! :-)
    E.C.

    RépondreSupprimer

Les commentaires sont modérés avant publication. Au vu de l'Histoire récente de la Yougoslavie, et étant donné que je n'ai pas envie de jouer à EULEKS ou à la FORPRONU du web entre les suppôts de la Grande Serbie, les supporters de la Grande Croatie, ceux de l'Illyrie éternelle ou les apôtres de la guerre sainte, les commentaires à caractère nationaliste, raciste, sexiste, homophobe, et autre messages contraires à la loi, ne seront pas publiés et l'expéditeur sera immédiatement mis en spam.
Les débats contradictoires sont les bienvenus à condition de rester courtois et argumentés. Les contributions qui complètent ou enrichissent les thèmes abordés seront appréciées. Merci