Yougosonic revient en musique sur les manifestations qui agitent la Yougosphère, où rappers et rockers ont anticipé le mouvement, en mettant des mots sur le malaise.
Un œil sur le Japon, qui vit un très mauvais épisode de Spectreman, un autre sur la Libye, où viennent buter les espoirs démocratiques du monde arabe, la presse francophone a peu suivi – le mot est faible – les manifestations qui secouent actuellement la Croatie, et la Bosnie-Herzégovine (BiH), où – à la surprise générale – même la très apathique Republika Srpska (RS) – connaît un début de contestation. On est certes loin encore d’un mouvement de fond qui remettrait en cause le pouvoir quasi plénipotentiaire du nabab de Banja Luka Milorad « Mile » Dodik, d’autant que l’opposition – comme en Serbie sous Milošević – semble peiner à se structurer…et à maîtriser certains problèmes d’ego. Mais le fait que les « services spéciaux » de tonton Mile aient tenté d’intimider les étudiants qui appelaient à manifester le 19 mars, est un signe de nervosité qui ne trompe pas… Bref, la chape de plomb, si elle est encore bien pesante, commence à se fissurer, avec un élément de taille : aux antipodes des gesticulations nationalistes des politiques, les mouvements civiques s’organisent au-delà des fameuses appartenances nationalo-confessionnelles. Les serbes de « Oštra Nula » (« Zéro Pointé ») en RS sont en (bonnes) relations avec le mouvement plutôt bosniaco-sarajévien de « Dosta ! » (« Assez ! »).
Un œil sur le Japon, qui vit un très mauvais épisode de Spectreman, un autre sur la Libye, où viennent buter les espoirs démocratiques du monde arabe, la presse francophone a peu suivi – le mot est faible – les manifestations qui secouent actuellement la Croatie, et la Bosnie-Herzégovine (BiH), où – à la surprise générale – même la très apathique Republika Srpska (RS) – connaît un début de contestation. On est certes loin encore d’un mouvement de fond qui remettrait en cause le pouvoir quasi plénipotentiaire du nabab de Banja Luka Milorad « Mile » Dodik, d’autant que l’opposition – comme en Serbie sous Milošević – semble peiner à se structurer…et à maîtriser certains problèmes d’ego. Mais le fait que les « services spéciaux » de tonton Mile aient tenté d’intimider les étudiants qui appelaient à manifester le 19 mars, est un signe de nervosité qui ne trompe pas… Bref, la chape de plomb, si elle est encore bien pesante, commence à se fissurer, avec un élément de taille : aux antipodes des gesticulations nationalistes des politiques, les mouvements civiques s’organisent au-delà des fameuses appartenances nationalo-confessionnelles. Les serbes de « Oštra Nula » (« Zéro Pointé ») en RS sont en (bonnes) relations avec le mouvement plutôt bosniaco-sarajévien de « Dosta ! » (« Assez ! »).